comme réfugié politique

Nathalie
18 ans, 1ère année B.E.P.

En 1963, mon grand-père se sentit obligé de quitter le Portugal pour rejoindre son frère, réfugié politique en France. La vie au Portugal était très difficile. C'était Antonio de Oliveira Salazar qui était au pouvoir. Ce fasciste de pure race leur menait la vie dure. Tout le monde avait faim et l'argent se faisait rare dans la maison de mon grand-père.
Mon grand-père prit la résolution de se rendre en France afin d'assurer à sa famille une vie meilleure. Ce n'était pas facile : il fallait trouver un passeur pour traverser la frontière espagnole puis française. Un jour, il trouva. Il se mit en route avec d'autres Portugais. Le chemin était long et difficile mais il fallait continuer. La frontière espagnole fut traversée sans gros problèmes. Le passage de la frontière française fut plus difficile. En effet le passeur fut découvert par les Espagnols. Mon grand-père dut traverser les Pyrénées à pied. La marche était longue. Il y arriva non sans peine. Il dut acheter des chaussures après avoir tant marché. Je dis bravo à mon grand-père qui n'a fait ça que dans un seul but : gagner de l'argent et l'envoyer à sa femme et à ses enfants pour leur rendre la vie plus facile.