Le Cameroun est un pays qui compte douze millions d'habitants. On y trouve deux grandes villes : Yaoundé, la capitale, et Douala, le centre ville. Le reste du pays est constitué de petites provinces. Il y a Lin vrai problème qui me trouble, et mon pays tout entier. Il y a 14 ans, pour la première fois, le Cameroun élisait un nouveau président pour cinq ans.
Accepter d'élire un nouveau président, c'est attendre qu'il change complètement le Cameroun, par exemple, développer les emplois en créant des entreprises.
Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme nous l'espérions. Rien n'a changé. Le chômage augmente de jour en jour. Les entreprises ferment. La nourriture devient chère. Les salaires baissent. On ne paie plus les cadres, ingénieurs, instituteurs, professeurs, retraités... Il a fallu prendre des résolutions et faire tout pour que le président en place parte. Mais il a menacé les candidats éventuels de les emprisonner et même de les tuer. Finalement personne n'a voté contre lui. Il s'est élu lui-même, pour la deuxième fois et pour quatorze ans de pouvoir... Toute la population est pourtant contre lui. Si rien ne change, le Cameroun risque de se retrouver dans la situation de certains pays africains, comme par exemple le Mali.
Ma famille a décidé de me faire venir en France car il n'y a pas d'avenir au Cameroun. Là-bas, les études ne mènent à rien. Pour trouver du travail, il faut que tes parents connaissent le patron ou que tu sois d'une "bonne" famille. Ce n'est pas mon cas.
Je suis arrivée en France en octobre 1985 avec un visa long séjour. Je n'ai pas pu intégrer l'école publique car la rentrée était déjà faite. La rentrée suivante, je suis allée au collège puis j'ai décidé de suivre une formation professionnelle.
Grâce à mon expérience, je pourrai rentrer chez moi au Cameroun, ouvrir mon propre magasin, fonder une famille. Je remercie les Français de m'aider.